Archives de l’auteur : Ghislaine Letourneur

50 ans du retour du lynx en France, Clap de fin !

Près de 1500 personnes sont venues célébrer en grandes pompes ce retour du félin sur ses terres jurassiennes et nous sommes ravis de cette affluence.
Nous souhaitons remercier chaleureusement : toute l’équipe de bénévoles du Pôle Grands Prédateurs sans qui, évidemment, il serait impossible d’organiser de tels évènements, les très nombreux visiteurs, les associations amies qui ont présenté leurs actions au public (Apacefs, Ferus, Igma), l’équipe du Carcom (avec une mention spéciale à Nicolas, le régisseur, qui a encore fait des miracles !), les quelques 200 scolaires qui ont réalisés des œuvres ainsi que la classe de BTS du lycée Jeanne d’Arc de Champagnole pour son enquête sur l’image du lynx, les artistes qui ont enchanté les visiteurs avec leur immense talent (Isabelle, Audrey, Ghislaine), les intervenant.es pour la qualité de leurs présentations, les élus pour leurs sympathiques visites, les médias qui ont communiqué sur notre évènement, les partenaires qui nous ont suivi dans cette organisation….

Bref un immense MERCI à tous et à très bientôt pour d’autres actions du Pôle Grands Prédateurs.

Découvrir l’événement en images.

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Mobilisation contre la révision du statut du loup (Le Monde) – Pétition à signer

Biodiversité : « Sacrifier le loup s’inscrit dans une réaction antiécologique profonde ».

Dans une tribune au « Monde », un collectif de chercheurs et de personnalités, parmi lesquelles Isabelle Autissier, Valérie Masson-Delmotte, Allain Bougrain-Dubourg et Baptiste Morizot, presse l’Union européenne de maintenir le loup comme espèce « strictement protégée ».

L’histoire se répète. L’Union européenne vient d’accueillir favorablement, le 25 septembre, la proposition faite en 2023 par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de réviser le statut de protection des loups en Europe, sans doute pour calmer un monde agricole en proie à de graves difficultés socio-économiques. Le nouveau premier ministre français lui emboîte le pas. On peut résumer leur credo : les loups sont plus nombreux, tuons-en davantage. Pour autant, on ne soulagera pas la souffrance des éleveurs en massacrant encore plus de Canis lupus. Continuer la lecture

Evènement : 50 ans du lynx

A l’occasion des 50 ans du retour du lynx dans le massif jurassien, le Pôle Grands Prédateurs organise différentes actions destinées à un large public
– les 9 et 10 novembre2024 au Carrefour de la Communication à Lons-le-Saunier
Découvrir le programme complet

Cet évènement a pour but de célébrer la réapparition du félin sur ses anciens territoires, de valoriser l’image du lynx boréal, de réhabiliter sa présence dans notre région et plus largement.

Un programme riche de réalisations artistiques d’écoles primaires, d’actions d’étudiants, de conférences sur l’espèce, de présentation de produits à l’image du lynx, de photographies du félin, de professionnels et d’amateurs, de projections, d’expositions artistiques, de présentations d’études, d’espaces d’échanges, de spectacle est prévu pour souligner l’engouement de la population autour de la présence du lynx dans le Jura.
L’évènement se veut le plus consensuel et le plus informatif possible.

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« Non-protégeabilité » et tirs territorialisés de loups : une régulation déguisée

Le 13 juin 2024, la Préfète coordinatrice du PNA Loup et Activités d’élevage 2024 – 2029 a autorisé la mise en place d’une expérimentation de « tirs territorialisés » dans le département du Doubs (zone AOP Comté) qui durera jusqu’à fin 2025. Cette expérimentation, qui concerne 17 communes et plus d’une centaine d’exploitations sur des zones jugées « non-protégeables », autorise le recours aux tirs de défense simple contre le loup aux éleveurs bovins participants. Continuer la lecture

Charnier de renards – Retour sur l’audience du 23 mai

Pour rappel, en mars dernier, un charnier de renards avait été découvert sur la commune de Fort de Plasne (39150). Le PGP et plusieurs autres associations naturalistes s’étaient constituée parties civiles. Trois membres du PGP étaient donc présents le 23 mai dernier au Tribunal de Besançon pour le jugement du louvetier, auteur des faits.
Voir notre précédent article.

L’existence de préjudices écologiques n’a pas été reconnu. Cependant, le louvetier a été reconnu coupable et condamné au civil à 1 000 € dont 500 € avec sursis. Additionnellement, il devra verser aussi à chaque association 1 000 € pour préjudices moraux. Le PGP estime cette issue encourageante. Pour rappel, le renard, considéré comme Espèce Susceptible d’Occasionner des Dégâts (ESOD) est donc destructible et persécuté toute l’année, une aberration !

18 Juin 2024 – La justice donne raison aux associations

Le 14 décembre 2022, les associations FERUS, One Voice et le PGP avaient demandé l’annulation de deux arrêtés préfectoraux (en date du 10 octobre 2022) autorisant des tirs de défense simple contre le loup, accordés par le préfet du Doubs.

Le mardi 18 juin 2024, le tribunal administratif de Besançon a rendu sa décision : les associations ont eu gain de cause et les arrêtés vont être annulés.

Le communiqué de presse des associations

Pour agir en faveur du loup :
– Soutenez, votez pour des partis politiques qui respectent la biodiversité et la cohabitation entre prédateurs et activités humaines.

– Rejoignez les associations de protection de la nature.

Loi d’orientation agricole

Le 28 mai dernier, l’assemblée nationale a adopté un article dramatique pour les espèces protégées et la biodiversité en général.
Il rend presque impossible les poursuites ou les sanctions envers les agriculteurs, entreprises, particuliers ou collectivités qui porteraient atteinte de manière irréversible à des espèces protégées, qu’elles soient animales ou végétales. Le PGP et 35 autres associations demandent par conséquent le retrait de cet article.

Participez en signant la pétition en ligne

Découverte d’un charnier de renards – Les réactions du PGP

Les membres du Pôle Grands Prédateurs ont été informés de la découverte d’un charnier de cadavres de renards dans le Jura. Cette découverte a suscité des réactions variées parmi les membres de l’association, qui ont exprimé leur consternation face à cet événement. Cela soulève des questions sur le respect de la biodiversité par certains individus. Continuer la lecture